Comité des Fêtes et des Loisirs de Denonville

Histoire

LE NOM

Ainsi que tous les noms de lieux se terminant par « ville », Denonville doit le sien à l'origine suivante : la « villa » de l'époque gallo-romaine. En général, lorsqu'un légionnaire des armées romaines quittait le service actif, il obtenait la citoyenneté romaine, la gratuité des jeux du cirque et recevait une terre qui allait devenir la « villa », à charge pour lui de défricher, cultiver, construire et participer à la défense d'une sorte de milice de réserve. Ces « villas » étaient presque toujours à proximité d'une grande voie ou des routes nationales de l'époque.

Citons trois de ces voies proches : l'une traverse la D17 entre MAISONS et SAINVILLE, l'autre cette même D17 entre OUARVILLE et RECLAINVILLE (c'est le chemin de St Mathurin), la troisième toujours à l'état de route, relie SACLAS à ETAMPES (à la sortie de SACLAS, un peu après le haut de la côte, à droite, on y voit une curieuse borne gravée).

Denonville porte, dans les chartes du Moyen Âge, les noms de DANONIS-VILLA, de DANUNVILLE, de DENONVILLE IN BELSIA.

LES ORIGINES

Elles se perdent dans la nuit des temps.

Dès les époques les plus reculées, la Beauce, déjà terre céréalière, nourrissait des hommes, on a retrouvé des meules primitives pour broyer le grain.

Le territoire de la commune se trouvait compris dans le Pays des Carnutes, Peuple Celte comme tous les Gaulois. (C'est dans le coin que ’’’PANORAMIX’’’, le maître à penser d'’’’ASTERIX’’’ y triompha lors du célèbre concours des Druides, pour plus de détails, vous lirez avec profit "Astérix et les Goths").

Plus tard, la région fut comprise dans la XIIe Lyonnaise après la division établie par les Romains.

JURIDICTION SOUS L'ANCIEN REGIME :

À partir du Moyen Age, Denonville était une CHATELLENIE, cela signifiait que le seigneur y avait droit de justice en vertu de ses privilèges féodaux qui seront abolis lors de la fameuse nuit du 4 Août 1789. Il existait une Prévôté ( la police).

Aux Archives départementales et provenant de la Prévôté de Denonville, nous trouvons de nombreux documents exemples pour la période 1717-1745 : -Amende de CINQ livres contre les cabaretiers de Denonville pour avoir donné à boire pendant l'office divin. -Sentence condamnant Jacques MAIZAIT à TROIS heures de carcan (la place devant la Mairie portait ce nom il y a encore peu d'années) et à TROIS ans de bannissement pour avoir osé chasser sur les terres de Monsieur le Comte.

L’EGLISE :

Intéressante bien qu'elle ne possède rien de très particulier. Selon la belle formule de l'administration des Bâtiments de France, c'est « un Monument non classé, mais possédant un certain caractère architectural ». Elle est malheureusement trop écrasée par les maisons voisines, ce fut l'erreur du XIXe siècle. Elle était jadis entourée par "l'enclos paroissial", le cimetière villageois. De nombreux ossements furent mis au jour lors de la construction des bordures de caniveaux en 1962/1963. Époque : transition XIe et XIIe siècle Les petites nefs datent du XIVe siècle, la grande fenêtre est du XVe siècle. La porte latérale, murée en 1862 est assez jolie, construite au XVIe siècle, elle est en cintre baissé soutenu par deux colonnes torsadées. Une chapelle latérale a été achetée par la Commune en 1980 (coût, frais compris, environ DEUX mille francs). La dernière héritière était Jeanne Valérie DUPONT, veuve de Marie-Clément-François de PARIS, Marquis de PONTCEAU. Cette chapelle n'avait pu être communalisée en 1905 lors de la loi de séparation de l'Église et de l'État, car elle était privée, appartenant à la famille seigneuriale. Elle porte les armes de la famille DE BRIZAY « Fascé d'argent et de gueules de huit pièces avec une couronne de Comte », avec le millésime 1722.

Une crypte servait de lieu de sépulture à cette famille. Les tombes furent dévastées à la Révolution.

Après la Restauration, elle servit de nouveau de lieu de dernier repos pour les châtelains. Cinq cercueils y sont déposés. En 1982, ils étaient dans un état de conservation remarquable. - Le premier cercueil en partant de la droite, sur lequel repose un curieux cœur de pierre, est celui de la veuve d'Ange-René de Brizay, remariée, puis de nouveau veuve : Louise-Emilie PICOT de DAMPIERRE épouse en secondes noces du Marquis de VERNON décédée le 8 février 1837 à l'âge de 88 ans. - Le second abrite les restes de Louis-René, Marquis de Brizay, décédé 1e 31 décembre 1839. - Le troisième est celui de Jean-Baptiste, Marquis de Tholozan, aide de camp du Roi, Chevalier de la légion d'honneur, décédé au château de Guermantès, chez sa fille à l'âge de 88 ans, le 24 Juin 1838. - Dans le quatrième, repose Eulalie de Brizay, Marquise de Tholozan, veuve du précédent, décédée le 11 novembre 1866 à l'âge de 87 ans. Son arrière-petit-fils, Honoré de Lareinty-Tholozan, mort pour la France en 1916, est inhumé avec elle. - Le cinquième cercueil est celui d'Albertine-Adélaide de Fronde de Guermantès, née à Chartres le 2 juin 1799, décédée à Paris le 23 mars 1819. C'était la fille de la précédente.

LE CLOCHER

C'est une tour quadrangulaire avec des contreforts massifs. Large de 6.50 mètres de côté, des murs d’un mètre d'épaisseur, haute de 20 mètres. Coiffée d'un toit en ardoises de 8 mètres, ce qui porte la hauteur totale avec la croix, le coq et le paratonnerre à environ 32 mètres. Cette construction est attribuée au Cardinal de Hémard. Adossée à l'un des contreforts s'élève une tourelle octogonale. Elle renferme un escalier à vis de 90 marches par lequel on accède aux deux voûtes de la tour. 23 de ces marches sont en bois. Il est probable qu'en les enlevant, ceux qui étaient réfugiés là-haut mettaient ainsi un vide protecteur entre eux et d'éventuels assaillants pendant les périodes troubles comme les années 1562, 1578, 1591, 1652... On y a retrouvé les traces d'un foyer, démontrant que l'endroit fut habité.

LE CHATEAU

Il reste des constructions Renaissance et également une partie fin grand siècle construite en 1712-1716, puis la partie centrale en 1770 et terminée peu avant la révolution sur des fondations de l'ancien château féodal toujours visibles dans les sous-sols et caves. C'est une construction de style troubadour d'influence anglaise. Assez flatteur vu de 1’extérieur, il est, malgré les efforts acharnés des propriétaires, presque totalement vide à l’intérieur. D'après d'anciens textes, c'est une construction manquée par l'architecte et le charpentier. Le grand salon du milieu était étayé, les poutres du plafond auraient été coupées trop courtes. Louis XIII y séjourna pendant l'été 1636 ainsi que Madame Royale, Duchesse de Savoie en 1684. Non loin du château, dans l'avenue, à droite, existe une ferme : "la ferme du tourne-bride", ancien relais de poste. Un souterrain aurait relié cette maison au château, permettant ainsi aux jeunes, et aux moins jeunes seigneurs de venir discrètement retrouver leurs belles amies de passage... Ce qui faisait la gloire du château : une longue avenue de 1200 mètres plantée de grands ormes et un magnifique parc de 112 hectares dont 54 hectares furent arrachés dans les années 1960.

Survolons l'histoire que nous détaillerons un peu plus à partir de 1870

Cette histoire est liée, jusqu'à l'aube du XXe siècle à celle des seigneurs qui possédaient le territoire et le château. En particulier les deux puissantes familles DE HEMARD et DE BRIZAY ( ou BRISAY).

Quelques dates, quelques noms

1100 : Messire Hardouin, Seigneur de Denonville

1183 : Bregnault de Denonville, malade de la lèpre se fait recevoir au nombre des Frères de la léproserie de Beaulieu-les-Chartres

1218 : Guillaume de Denonville qui se distingue par sa cruauté lors de la sauvage croisade contre "I'Hérésie" Cathare

1413 : Noble homme et sage, Messire Geoffray de Denonville

1421 : En ce XVe siècle, la famille de Denonville se fondit dans celle de Hémard par le mariage de Marguerite, fille du Sire Robinet de Denonville avec Jean de Hémard qui prit le nom de seigneur de Denonville, ses armes sont « d'argent à six burèles de sable »

1493 : Le petit-fils des précédents, Charles de Hémard naît à Denonville. Il est ordonné prêtre en 1518 et promu Évêque de Mâcon en 1531 et Cardinal en 1536. Il sera l'ambassadeur de François 1er auprès du Pape et de Charles Quint.

1540 : Mort du Cardinal de Hémard. La terre de Denonville revient à son frère Jacques, capitaine de la ville et du château de Châteaudun en 1551. Il meurt en 1559 sans laisser d'héritier C'est donc Marie de Hémard, sœur des précédents qui hérite du fief familial. Elle avait épousé le 12 décembre 1521 François DE BRISAY, écuyer, seigneur de la Mothe au pays de Gâtinais. C'est leur fils aîné, Pierre, qui possédera la seigneurie de Denonville et sera le premier DE BRISAY de Denonville. Les armes de ces nouveaux seigneurs sont « fascé d'argent et de gueules de huit pièces avec une couronne de comte ». Ce Pierre de Brisay fut d'abord prêtre grâce à la protection de son oncle le Cardinal. Il devint même Abbé de Saint-Père en vallée près de Chartres. À cette époque, le château fut pillé par les Huguenots.

1568 : Pierre de Brisay se convertit au Protestantisme et, à 52 ans, le 23 novembre 1575, il épouse Jacqueline, fille de Claude d'Orléans et de Marie de la Boissière. Il meurt en 1582.

1606 : Jacques, fils du précédent devient le chef de famille DE BRISAY, Sa sœur Marie épousant le seigneur de Dordogne. Il trouvera la mort lors du siège de Bréda en juillet 1625 et sera enterré loin de chez lui, en hollande.

1607 : Naissance de Pierre de Brisay, fils unique de Jacques et de Judith d’Argenson. Dans la généalogie de la famille, il est nommé chevalier, seigneur de Denonville en "Beausse" vicomte de "Mon Bazillac", seigneur de Bellavilliers en Perche, seigneur châtelain de Thiville en Anjou, seigneur marquis d'Avesnes en Maine et seigneur de Chesnay. Il épousera le 9 octobre 1628 Louise d’Alès de Corbet, de religion protestante comme lui. De cette union, naquirent QUATORZE enfants. Nés et mariés dans le protestantisme, Pierre de Brisay et Louise d'Alès revinrent au catholicisme en 1636.

1637-1710 : Jacques-René de Brisay de Denonville, le septième enfant, mais le premier resté en vie, sera nommé gouverneur de la Nouvelle-France (le Canada). Il y restera de 1685 à 1689. De retour en France, il est nommé Sous-gouverneur des enfants de Louis XIV. C'est l'apogée de la famille.

1651 : Au temps des troubles de la Fronde, Monsieur de Denonville est chargé par la noblesse du Bailliage de porter plainte au Roi à l'encontre du Lieutenant-Criminel et est désigné comme Délégué de son ordre aux Etats-Généraux de Tours.

1701 : Bataille de HOCHSTAEDT. La France est contre les Anglais et leurs alliés commandés par le Duc de Marlborough. Pierre-René de Brisay est fait prisonnier. "Il fut accusé de n'avoir pas fait son devoir dans cette journée et d'avoir été le premier à rendre les drapeaux de son régiment. C'est pourquoi il fut cassé de son commandement et son régiment donné à un autre

1744 :"Hault et puissant seigneur, Messire Pierre-René de Brisay, Chevalier, Comte de Denonville, seigneur de Monvilliers, Maisons, Levesville-la-Chenard, Chesnay et autres lieux, Baron du Puiset, Brigadier des armées du Roy, lieutenant-général pour sa Majesté au gouvernement de la Province de Chartres et Pays Chartrains".

1789 : Louis-René, Marquis de Brisay et Louis-Achille, comte de Brisay émigrent. Leurs biens sont saisis et vendus comme biens nationaux. Leur sœur mineure, Eulalie, restée en France, conserve ses biens, notamment le château. Elle exerce un véritable règne sur la propriété et le village jusqu'en 1866, année de son décès à 87 ans. Mariée en premières noces avec Emmanuel-Paulin de PRONDRE de GUERMANTES dont elle eut une fille Albertine-Adélaïde, née à Chartres en 1799. Veuve, elle se remarie avec Jean-Baptiste Marquis de Tholozan dont la famille était originaire de Fribourg en Suisse.

1866 : Dernière descendante en ligne directe des de Brizay, la Marquise de Tholozan étant décédée, le Château revient à sa fille Madame de Puységur.

1850 : Madame de LAREINTY-THOLOZAN devient la propriétaire du domaine. Elle achèvera sa vie un peu avant la Grande Guerre. Son fils, Honoré est mort pour la France en 1916, ce fut 1e dernier de cette illustre famille.

1870-1871 : Guerre contre la Confédération des États germaniques dirigée par la Prusse de Bismarck. Lorsque les opérations militaires parviennent dans la région, les Corps-Francs commandés par DE LIPOWSKI et LA CECILIA établirent leurs bases au château de Denonville, leurs troupes cantonnant dans le parc. De là, ils lancèrent des raids sur Auneau, Ablis et harcelèrent l'ennemi autant qu'ils le purent avant de se replier pour participer aux combats de Chartres et Châteaudun.

1914-1918 : "La Grande Guerre", sans doute appelée ainsi parce qu'elle fut l'une des plus horribles boucheries de l'histoire de l'humanité. Denonville et sa petite sœur Morainville payèrent un lourd tribu à ce carnage :

21 noms sont gravés sur le monument aux Morts : DURAND Emile COLAS Charles LIOT Eugène POPOT Maurice DUMAZET Francisque QUINTON Georges CHAPISEAU Georges JACQUET Fernand MAIGNANT André DAUVILLIERS Georges VABOIS Alfred LIOT Robert DURAND Alphonse SEIGNE Achille MAUNOURY Charles FONTAINE Achille GOUSSARD René CHARAMOND Georges DURAND Abel PERROT Paul DUREAU René

Tous de jeunes hommes qui succombèrent sans trop savoir pourquoi et les survivants croyaient avoir fait "la der des der"

1940-1945 : Le second conflit mondial. Fort heureusement, le village en juin 1940 n'aura qu'un seul soldat tué, un de trop.

MAIGNANT Albert

Pendant la débâcle, alors que tant de hauts gradés laissaient leurs hommes de débrouiller et filaient en direction des Pyrénées, d'autres se battaient et retardaient les envahisseurs, mais sacrifiés et à bout de force, ils durent se rendre et passèrent de longues années derrière les barbelés. Saluons-les sans oublier ceux de Morainville

AUBERT Pierre FABIEN Martial COLAS Roland LEE Gaston DELANOUE André MULOT Marcel DECOURTIE Lucien POUSSIN Marcel DIMANCHIN Simon ROMERU Lucien DUMAZET Fernand VALLET René

À Monvilliers, le 16 juin 1940, une unité du 4e régiment de tirailleurs tunisiens ne s’en laissait pas compter. Dix de ces malheureux y laissèrent leur vie pour une France qu’ils ne connaissaient pas. La maison habitée par la famille RENARD Fernand porte encore les traces de ces combats.

Le pays va souffrir de l'occupation étrangère. Il y aura du marché noir. Mais il y a à Denonville comme partout en France, des hommes qui n'acceptent pas de vivre à genoux. Animés par un certain Monsieur BOIS, qui disparaîtra de la circulation dès la Libération, ils se réunirent surtout à partir d'avril 1944. Au mois de mai, un gros parachutage effectué par huit avions a lieu entre Chauvilliers et Adonville. Tous les groupes de la région y participent, le plus important étant celui de Boisville la St Père. Monsieur Louis Perrot assurait avec les groupes de Béville le Comte et d'Auneau la protection à mi-distance, cachés dans les fossés en bordure de route. L'acheminement des armes se fait grâce, entre autres, aux matériels de Messieurs Jacques DOUBLET et Pierre HAUCHART de Ouarville. Dans un premier temps, les matériels parachutés ont été cachés dans une carrière souterraine, un peu au-delà du château d'eau, à l’endroit de ce qui est devenu une décharge "sauvage". Un peu plus tard, ils seront déplacés en grande partie chez Monsieur Christian GELY (11 rue du Marchais) et ensuite répartis selon les besoins dans le secteur et même jusqu'à Paris . Vers le 15 juillet, le groupe de Denonville fera route pour rejoindre le maquis de BEAUMONT LES AUTELS, dirigé par Antoine DELAIR. Livrés à eux-mêmes, ces jeunes hommes sans expérience de la guerre partirent soit à pied, soit à vélo. Alors qu'il transportait des armes dissimulées dans une brouette, René MULOT d'Aunay sous Auneau fut pris et fusillé. Il en sera de même pour Guy ALAIN d’Aunainville et VASSOR de Roinville. Un monument, à MIERMAIGNE, porte leurs noms. Après entraînement et préparation, ces hommes participèrent avec les Américains à la Libération de Nogent-le-Rotrou, puis ils combattirent pour libérer Chartres ou Bernard LECOMTE fut porté disparu lors des engagements dits "de la Cavée et des trois-ponts". Ayant rejoint les Alliés, Robert EL AKARI (que ses copains appelaient familièrement Mohammed) de Dillonvilliers faisait partie de l'équipage d'une auto-mitrailleuse. Grièvement blessé à MARBOUE, il perdit une jambe.

Ces hommes courageux qui, sans compter, sans recherche de récompense ou d'honneurs, participèrent à la reconquête de notre Liberté. Voici quelques noms pour le groupe de Denonville

ALAIN Guy : Fussilé HUET Pierre BROUARD Robert LECOMTE Bernard : Disparu BUISSON Michel LIOT Albert CHABOCHE Robert MATIGNON Guy DAUVILLIERS Marcel MERIGAULT André DELACHAUME Maurice MERIGAULT Albert EL AKARI Robert : gravement blessé MULOT René : Fusillé HUET Germain SUREAU Jacques

Un autre cas très particulier : lors du passage de troupes allemandes, un Alsacien mobilisé de force, déserta. Il fut recueilli par Mr et Mme MALECOT, les bouchers de l'époque, qui lui fournirent des vêtements civils et le cachèrent... dans une citerne. Puis par sécurité, il s'éloigna vers Dourdan d'où il revint un peu plus tard, marchant de nuit à travers champs pour se joindre aux Combattants de la Résistance. Saluons son nom : Joseph RAPP. Bien des Denonvillois agissaient ainsi. Maurice CLAVEL, sous le pseudonyme de "Commandant SINCLAIR" fut le Chef de la résistance en Eure-et-Loir. Son adjoint était la comédienne Sylvia MONFORT. S'il y avait des actes d'héroïsme, il y avait aussi des comportements beaucoup moins beaux. Monsieur RABOURDIN, l'instituteur fut dénoncé comme "communiste". Averti à temps par le curé, il ne dut son salut qu'à un départ précipité.

1945-1946 : Après la Libération, un nouveau Conseil municipal fut élu et dirigé par Jean TRUBERT, qui fut maire jusqu'en 1966. Un de ses secrétaires de mairie fut Armand REBIFFE qui devint par la suite Premier Adjoint au Maire de Chartres. Création du stade et de la piscine entre autres.



26/05/2009
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